Alexandra Rubinstein – Cunni avec les stars

À bas le patriarcat

Si l’on en croit sa biographie, Alexandra Rubinstein est d’origine russe et vit à Brooklyn. Sa bête noire (c’est une expression, rien de plus) c’est le patriarcat, et en s’amusant de celui-ci dans ses œuvres, elle espère contribuer à la salutaire prise de conscience de cette dictature du phallus, et à aider la femme et la société à s’émanciper de ce fléau.

Vive le cunni

Car quelle vision exaltante que la tête de ces hommes alpha(bêtes) s’inclinant à vos pieds, enfin entre vos jambes et se mettant au service de « cette chose », qu’ils ne connaissent que trop mâle. Ah cette sensation de domination, et si en plus, bien souvent par hasard, ils tombent sur la cathédrale de nos orgasmes… Oups, je m’égare…

Cette domination, disais-je, cette inversion des règles, non je ne parle pas de ces règles dont il est question dans le Menstru-art, bien que certaines aiment ça, non, mais de celles qui voudraient nous imposer la suprématie de pénis, voilà ce qui transparait dans l’œuvre d’Alexandra Rubinstein, avec sa série « A Dream Come True » (2015).

Enfin, du point de vue de nos experts, cette série serait plus une tentative de sublimation de son exaltation, sa prédilection en matière de pratiques sexuelles pour le cunnilingus et sa fantasmagorie centrée sur les hommes célèbres ! Cette obsession figure-sexe, selon eux, est d’ailleurs plus que confirmée par l’ensemble « If These Genitals Could Talk » (2012) où elle associe tétons et sexe/anus/fesses pour former des visages.

Mais rappelons que nos experts sont tous des mâles, bref le diable-phallocratique, voyant du sexe (et surtout le sien) partout comme dans ce si joli « Venus Butterfly Mobile » pour bébés… Pfff, les hommes…

mobile

« A Dream Come True » (2015)

On vous laisse deviner qui est qui…

« If These Genitals Could Talk » (2012)

Découvrez les autres facettes du talent d’Alexandra Rubinstein sur son site.

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