Inès Doujak – Cet enculé de Juan Carlos

C’est en mars 2015 qu’a eu lieu la polémique, je vais vous la faire courte :

1 : Une statue représentant Juan Carlos, ex-roi d’Espagne, à quatre pattes sur un tapis de casques nazis entrain de dégueuler des bleuets pendant qu’il se fait ramoner la cheminée par une syndicaliste féministe bolivienne qui elle même se fait tringler par un clébard.

Rien que ça. A croire que Inès Doujak avait un compte à régler avec le roi, parce que je n’ai rien trouvé dans son travail habituel qui prédisposait cette artiste autrichienne à faire ce genre de trucs shockyou …

(vous admirez au passage comment on place discrètement des mots-clefs qui attireront tous les psychopathes-pervers-tarés de la planète Google … Le prochain SHOCKSEARCH sera corsé)

 

2 : Une expo organisée conjointement par un musée espagnol et un musée allemand.

Un match amical.

3 : Un directeur de musée espagnol pas très cool et un peu coincé du derche qui ne veut pas de ça chez lui et qui demande l’annulation de l’expo avant de changer d’avis mais en demandant que l’oeuvre polémique soit retirée par les commissaires allemands.

Avouez qu’un espagnol qui se comporte comme un nazi face à des allemands car il est fâché de voir le roi d’Espagne se faire enculer par une prolo bolivienne zoophile, c’est assez improbable comme crise diplomatique …

4 : Les allemands refusent de céder aux exigence du dirlo espagnol, celui-ci annule l’expo. Scandale et polémique …

Mais comment ce con pensait-il que ça allait se passer ? En attendant, Inès Doujak se fait discrète, mais doit se frotter les mains …

5 : Face au tollé que génère cette décision le dirlo donne sa démission et elle est acceptée.

Mais il tient à dire que selon lui ce n’est pas de la censure. Mais plutôt :

«Je l’ai perçu comme un désaccord sur la présence d’une œuvre concrète et les conséquences de ses possibles lectures» (source : Le Figaro)

6 : L’exposition a bien eu lieu au Musée d’art contemporain de Barcelone. Tout est bien qui finit bien.

Sauf pour le directeur au chômage, mais il ne peut s’en prendre qu’à lui même. Car outre le fait que sa réaction n’aura pas empêché l’oeuvre d’être présentée, elle aura même beaucoup contribué à sa renommée …

 

Une petite pensée pour Domitila Barrios de Chúngara, la syndicalo-féministe qui culbute Juan Carlos. Je me dis que malgré le chien qui lui colle au cul, elle aurait été surement très fière de dominer un roi, de battre  la censure, de vaincre la bongoûtcratie. Non ?

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