Alors que toute l’équipe de Shockyou était en pleine séance de brainstorming créatif, ne voilà-t-il pas que soudain un concert de klaxons nous réveille nous ramène à la réalité, à ce moment très précis où nos esprits étaient sur le point de quitter nos corps pour s’envoler vers le nirvana de la trashitude.
Ce n’est qu’au bout de longues minutes, nous avons dit que nos esprits s’étaient élevés très haut, jamais qu’ils étaient rapides, qu’une voix se fit entendre :
-Oh, mais quelle est cette sonorité disgracieuse qui vient ainsi titiller l’osmose phonique de ma plénitude tantrique…
(Heu, les gars, le sujet c’est le foot, hein, alors des dialogues simples et un minimum de texte. Bref, droit au but. Haha, droit au but. Pardon, on s’égare. Reprenons « une voix se fit entendre…)
-Ah ben merde, il y avait match, ce soir.
Nos esprits, encore eux, n’étant pas chagrins pour un sou, nous nous sommes immédiatement mis à divaguer sur ce que serait une version Shockyou du Mondial.
Le Mondial version Shockyou, ce serait…
Il faudrait d’abord confier le casting supporters/joueurs à l’artiste brésilien : Nelson Leirner pour que l’arène footballistique ressemble à ceci :
On lui doit aussi cette très belle version foot de la Joconde :
Si Hulk et ses frères ne sont pas d’humeur à jouer au foot, alors les joueurs habituels feront l’affaire à condition qu’ils ressemblent à la version un rien gonflée du Colombien : Fulvio Obregon
On imposerait aussi aux joueurs de transformer les phases de jeu en tableaux vivants, à la façon de l’artiste mexicain Miguel Calderón :
Mais surtout, pas de foot sans ballon, et pas de Mondial version Shockyou sans ballon un rien différent. Et là on confie l’affaire à Nicola Constantino et ses ballons version « tétons masculins » ou ceux encore plus pertinents, version « trous du cul » :
Pour les amateurs, il fait aussi des sacs, robes, chaussures,… dans la même veine :