Toshio Saeki, le grand-père de l’art érotique japonais
Sans doute que la juxtaposition des mots : Toshio Saeki – cauchemar – érotique vous a fait entrevoir l’espoir d’une version porno de Ju-on: The Grudge, et bien non, nous avons bien, bien mieux ou pire que cela.
S’il nous arrive de faire certains soirs des rêves érotiques et d’autres soirs des cauchemars, l’illustrateur japonais Toshio Saeki, lui, fait ces rêves en même temps, ce qui lui permet d’alimenter son œuvre de scènes où se partagent l’horreur et l’érotisme.
Son œuvre est en quelque sorte le chaînon manquant entre le mouvement Ero Guro Nansensu des années 30 et une tendance au trashico-porno de certains auteurs de mangas actuels.
Oniriques, horrifiques, voire par moment surréalistes, toujours ultra violentes, ultra trash et sans tabou, les œuvres provenant de la fantasmagorie sans limite du « grand-père de l’art érotique japonais » nous montrent ce que donnerait l’improbable rencontre entre David Hamilton et Takashi Miike, bienvenue dans le monde de l’estampe érotico-fantastique :
(Et soyez attentifs, car souvent le plus dérangeant se trouve dans les détails !!!)
Les 3 infos et demie dont tout le monde se fout :
- Toshio Saeki est né à Miyazaki au Japon en 1945;
- Son art est en quelque sorte le prolongement de la tradition d’estampes érotiques « Shunga » (« images du printemps »), très appréciées durant l’époque d’Edo (de 1600 à vers 1868);
- L’artiste explique sa démarche dans cette interview accordée en 2013 au site Dazed;
- Si vous regardez très attentivement la onzième illustration, vous allez
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