L’école buissonnière
Depuis notre article sur l’art du cauchemar érotique de Toshio et celui sur son fétichisme tentaculaire, nous savons que les japonais aiment décliner leurs fantasmes en mode horreur. Mélangeant frisson de plaisir et d’horreur, cette production artistique des plus perturbantes se retrouve aussi bien dans l’art de l’estampe (depuis bien longtemps) que dans celui du manga.
Yoshitaka Kawakami (ou Yock pour les intimes ou pour ceux qui ne savent pas prononcer les noms japonais ou qui ne retiennent pas les noms trop longs), s’attaque quant à elle au fantasme numéro un de nos amis nippons (et certains autres) : la jeune écolière.
Mais oui, vous savez ces jeunes filles avec leurs légendaires minijupes fripées et leurs cultissimes petites culottes blanches Hello Kitty.
Ce fantasme est si fort au pays du soleil levant qu’il est possible de s’y procurer des petites culottes ayant été portées par une de ces écolières (à chacun ses fétichismes) ou qu’une terminologie particulière lui est consacrée dans l’univers du manga : Lolicon.
L’originalité des écolières de Yock (non, on n’est pas intimes, mais impossible de retenir un nom de plus de deux syllabes), c’est qu’au lieu de se lancer dans la course à l’érotisme, elle préfère allez directement à l’extrême, mettant ces jeunes filles en scène comme objet des pratiques les plus hards du sadomasochisme. Résultat : poussé à son paroxysme, ce fétichisme révèle d’autant plus son côté glauque, perturbant et dérangeant. Bref tout ce qu’on aime chez Shockyou.
Horror Girls :