Fort, non ? Ça serait fantastique dans mon salon ! Ashley Johnson s’est inspiré de l’actualité contemporaine. En effet, dans les années 80, pour prévenir un manque d’organes, la Grande Bretagne se serait alliée avec un institut de recherche pour greffer sur des babouins des organes de cochons génétiquement modifiés qui seraient ensuite greffés sur des humains…. Expériences que tout le monde savait vouée à l’échec mais qui ont permis à l’industrie pharmaceutique de vendre des immunosuppresseurs.
Ah au fait, si vous êtes arrivé ici par hasard en cherchant « ashley johnson sex tape » ou bien « ashley johnson à poil nue sous la douche », vous vous êtes trompé d’artiste … (« She’s an actress 🙂 » M’apprend le Ashley qui peint) Bref !
En voyant les tableaux de Ashley Johnson, Canada, ma réaction fut la suivante, Ashley m’en est témoin : Georgous ! Magnifique ! Waw … Nan mais allo quoi ! Putain, j’adore … (j’adore aussi dire des gros mots, c’est comme ça) … C’est donc avec grand plaisir que j’écris le tout premier (je crois) billet francophone sur Ashley Johnson et ses toiles percutantes !
Inspiré par la folie des hommes
Ce tableau-ci est une critique caustique de la folie médicale et non pas une volonté de l’artiste de comparer les femmes à des truies :
« C’est une peinture tragi-comique sur la mastectomie »
(Des scientifiques australiens ont fait pousser des seins sur des porcs pour être substitués à ceux des femmes qui ont subi une ablation.)
Bon, ici, c’est un peu plus compliqué … Ashley nous parle de Darwin, de l’évolution, des bonobos et du penseur de Rodin (vous le voyez, à droite, en version « La Planète des Singes »). Mais je vous avoue que franchement, moi tout ce que je vois c’est un croupion dégueulasse… Et je trouve ça marrant … J’espère que Ashley me pardonnera 🙂
Ici, Ashley Johnson s’attaque au capitalisme, inspiré par des économistes qui auraient suggéré que l’homme remplace les vaches par des kangourous car ceux-ci dégagent moins de méthane que les bovidés … Et comme on sait que certains grands serpents sont capable d’avaler des kangourous en entier, il n’en fallait pas plus à Ashley Johnson pour peindre ce tableau. Par contre, je n’osais pas lui demander quel sens il donnait au phallus qui prend la place centrale du tableau … C’est difficile à demander à un inconnu, vous comprenez surement …. Mais heureusement Ashley donne la réponse avant même qu’on lui pose la question :
« L’érection de l’homme-serpent est symbolique de cette volonté sexuelle et irraisonnée de pouvoir »
Vous imaginez ce tableau dans le bureau de Dominique Strauss-Khan ? Moi aussi.
Ashley Johnson va loin, parfois très loin, regardez-moi ce tableau :
Oui, c’est un viol d’enfant. Parce qu’en Afrique subsisterait une croyance prétendant qu’on peut guérir du sida si on a une relation sexuelle avec un nouveau né … et si vous remarquez bien, le gosse a un visage de vieillard, parce que :
« Cet enfant c’est peut-être mon père »
Peut-être, peut-être, on ne le lui souhaite pas …
Bon, je ne vais pas tout vous traduire parce que c’est un travail fastidieux que je dois délégué à Sœur Josèphe qui n’a pas que ça à foutre non plus … De toute façon, l’important ce sont les images, alors les voici :
« Une question plus profonde est d’enquêter la raison pour laquelle notre société a finalement permis (et approuvé) des activités si discutables. »
C’est une sélection très « Shockyou » mais Ashley a aussi peint des trucs moins … enfin, plus présentable …
J’aime beaucoup sa dernière œuvre : « Fin » … Peinte en 2015 (des couleurs splendides !!!).
Shockyou continuera de suivre ses travaux, et je vous invite à visiter le site de Ashley Johnson (en construction) pour avoir plus de détails sur chacune de ses œuvres.