Pipi-caca & co – Partie 4

Chantal : Bonjour Docteur

Pr. Ostate : Professeur, Chantal, je suis professeur, pas simplement docteur.

Chantal : Excusez-moi, doc… professeur. Mais voilà, je suis raplapla, comme on disait à la grande époque de Vichy, vous vous souvenez, il faut éliminer…

Pr Ostate : C’était Vittel, Chantal, Vittel, ce n’est pas la même eau. Mais bon, expliquez-moi ce que ne va pas.

Chantal : Heu, comment dire, c’est un peu, enfin, comment expliquer cela, voilà : il y a deux jours j’étais, heu, indispositionnée, si vous voyez ce que je veux dire, enfin, maux à mon ventre et tout et tout, bref pas très bien dans mon corps, c’est alors que j’ai découvert un article scientifique signé de docteur en médecine Cécilia Westbrook de l’Université du Wisconsin, donc du sérieux, qui expliquait que si on consomme en grande quantité des bactéries dites probiotiques et bien on se sent mieux et de préciser qu’il y a pléthore de ces bactéries dans les sécrétions vaginales et que donc consommer de ces sécrétions pouvait être bénéfique à sa santé, d’ailleurs elle en consommait sous forme de yaourt. Et donc j’ai suivi ce conseil, j’ai fait un prélèvement en me

Pr Ostate : Pas de détail, Chantal

Chantal : bref j’ai ajouté ma récolte à un yaourt fraise, j’ai mis le tout au frigo et hier matin, j’en ai fait mon petit déjeuner espérant ainsi faire le plein de bonnes bactéries. Ca puait un peu à l’ouverture, mais bon, puisque c’était le conseil d’un docteur qui travaille à l’université, je me suis un peu forcée et depuis, ce n’est pas vraiment joli-joli au niveau de mes intestins, je flatule tellement qui mon mari refuse de partager notre lit et surtout l’odeur, professeur, même moi j’ai du mal, malgré tout ce qu’on dit sur ses propres pets…

Pr Ostate : Oui, je sens, enfin, je vois. Le problème Chantal, c’est d’une part que comme vous étiez, comme vous dites, indispositionnée, ce n’était certainement pas le meilleur moment pour faire un tel prélèvement, mais surtout s’il y a en effet de bonnes bactéries dans les sécrétions vaginales, il y en a aussi de bien moins bonnes, donc si l’idée n’est pas mauvaise, il faudrait au préalable séparer le bon grain de l’Ivrée.

Chantal : mais je ne comprends pas, il fût une époque où mon mari aimait encore bien me faire, heu, comment dire, un cunniringus ou un cullirin…, enfin un broute minou quoi, et lui n’avait aucun effet secondaire.

Pr Ostate : Disons que la quantité ingurgitée était très inférieure et je suppose qu’il n’y mettait pas de yaourt.

Chantal : Oui, en effet, une fois avec du Nutella

Pr Ostate : pas de détail, Chantal, pas de détail. Puisque vous semblez avoir une prédilection pour les fluides corporels, je pense que ce qui pourrait vous soulager, façon de parler, serait d’avaler un peu de sperme, c’est de plus très riche en protéines.

Chantal : comment ?!?

Pr Ostate : respirez Chantal, Respirez et éviter de tousser, cela relâche les sphincters. En fait, je viens de recevoir d’un collègue urologue, deux très beaux ouvrages sur une tendance très actuelle de l’art culinaire. L’auteur, Paul Photenhauer, est un infirmier, qui après avoir parié avec un de ses collègues de pouvoir réaliser des recettes à base de sperme permettant d’en faire apprécier le goût aux personnes qui pourraient y être réfractaires, a fini par établir de nombreuses recettes et donc de quoi en faire un livre que voici : « Natural Harvest » ce qui signifie en français : Récolte Naturelle. Rafiné, n’est-ce pas ?

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Vous devriez trouver recette à votre goût. Cela va de la pizza, au flan, en passant par les huîtres ou les smoothies. Si travailler en plat une telle matière vous pose problème, le même auteur propose dans son second livre des cocktails avec la même base : Semenology – The Semen Bartender’s Handbook

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Regardez, voici par exemple comment faire un Macho Mojito (Mojito à base de sperme):

Et il y a encore plus de bonheurs culinaires sur le site de l’auteur : Cook With Cum, vous devriez y trouver le vôtre.

Chantal : Merci docteur, je vais suivre vos conseils, et je me dis que je devrais peut-être alors conseiller à mon mari de me faire un cunnidingus après qu’il m’ait fait l’amour, plutôt qu’avant, ce serait tout bénéfice pour sa santé, non docteur ?

Pr Ostate : Professeur, Chantal, Professeur et sortez Chantal. A bientôt

Bonus :

Voici quelques travaux pratiques :

Cuisiner trois plats avec comme base… par Kdnchoc

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