Vous avez sans doute vu cette vidéo qui fait le buzz comme on dit sur les réseaux sociaux de ce père qui a acheté une poupée à son fils, si ce garçon a bien de la chance d’avoir un père ouvert d’esprit, ce ne fut pas, mais alors là vraiment pas, le cas de Hans Bellmer. Son père à lui était plus du style tyrannique (il adhérera d’ailleurs au parti nazi en 1933) et on imagine sans peine la réponse qu’il a formulé à son fils lorsque celui-ci lui a demandé s’il pouvait avoir une poupée pour Noël.
Grave erreur de la part de ce père autoritaire car l’œuvre et les fantasmes de son artiste de fils seront à jamais marqués par le thème des poupées, et pas vraiment du style qu’on vend dans les magasins de jouets, elles sont quelque peu démembrées ou sur-membrées, voire déstructurées et pour le moins érotisées, on comprend facilement que les poupées de Bellmer ne sont pas du style à dire non, non, non, non non, non :
Son fétichisme pour les poupées ira même jusqu’à les réduire à un tronc sexué :
Trois infos et demi et une vidéo dont tout le monde se fout :
- Hans Bellmer voit le jour à Kattowitz en Allemagne le 13 mars 1902 et quitta le monde des vivants à Paris le 23 février 1975, il est un des noms importants du surréalisme.
- C’est en réaction à la montée du nazisme qu’il optera définitivement pour l’art, ne voulant plus rien faire qui puisse être utile à l’État
- Le but qu’il poursuit à travers son art est de : « rephysiologiser les vertiges de la passion jusqu’à inventer des désirs. »
- Selon son témoignage, faire l’amour à une poupée est vraiment
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