L’ère du voyeurisme
Télé-réalités, réseaux-sociaux, sex-tapes,… Vive l’ère du voyeurisme et de l’exhibitionnisme (l’un nourrissant l’autre et vice et versa). Et du fait que nos téléphones sont maintenant aussi des caméras, cette tendance n’est pas prête de s’essouffler, que du contraire. Au royaume de la surenchère, il était tentant de faire un petit top des vidéos, photos les plus trash, mais depuis le début de Shockyou, notre ligne éditorial est de laisser ça à d’autres et de nous consacrer uniquement à l’art.
L’art du voyeurisme
Il y a évidemment le talentueux Luis Quiles qui consacre une grande partie de son talent au phénomène : (on ne peut que vous inciter à suivre cet artiste sur FB)
Le voyeur vu
Mais, il fallait un photographe pour mettre un peu de choc artistique dans le plat du dictat de l’image. L’idée est simple, on pourrait appeler cela le comble du voyeur : devenir à son tour objet de curiosité pour les autres.
Si l’artiste italien, Marco Onofri, met en scène dans sa série de photos « Followers« , l’objet type du voyeurisme en ligne, il l’entoure de ceux qui d’ordinaire se cachent derrière l’anonymat d’un écran. (Vous vous y reconnaîtrez peut-être, ou vos enfants).
Montrant ainsi la face non visible de l’iceberg « on like, donc je suis ». Mais surtout, il le fait sans œillères, c’est qui est aussi un comble, finalement, lorsqu’on parle de voyeurisme. Et oui, la réalité est dérangeante et nous on adore ça !!! :
(Découvrez, les autres facettes de l’art photographique de Marco Onofri sur son site)