Nous pensions avoir fait le tour de l’art utilisant ou représentant les zones érogènes classiques du corps humain. Bites, culs, couilles, nichons, vagins,… (Désolé, mais j’ai toujours rêvé écrire cette suite).
Et pourtant, nous avions oublié ce petit bout de peau qui recouvre le gland, ce machin dont semblent raffoler certaines divinités contemporaines : le prépuce.
Et surprise, il existe bien des œuvres d’art dans la catégorie qui nous occupe, mettant en scène ce « repli circulaire de peau mobile et coulissant » (merci wiki).
Évidemment, il y a pléthore de représentations de la circoncision du petit jésus ou les représentations murales de cette pratique, réalisées par les égyptiens du temps des pyramides. Mais ce qui nous intéresse, ce sont plutôt les œuvres d’art représentant, utilisant, ou voire même, pourquoi se mettre des freins (si si c’est un jeu de mot), réalisées à base de cette terminaison de la quéquette, du kiki, du zizi, de la zigounette, du zigouigoui, du petit oiseau, du trilili, de la zézette….
Rions un bout !
Si certains déclinent le sujet sur le mode humour, comme ce beau montage réalisé par un certain Jack Bibby dit bibby5000
Ou comme Mark Mulroney, grand nom de l’art choquant que nous inscrirons très prochainement dans notre Wall of shock.
C’est surtout du côté des artistes engagés que l’on trouve les œuvres les plus prolifiques.
Un petit bout de peau ?
Nous avons d’abord Vincenzo Aiello, artiste italien qui fait aussi de la mosaïque (nous dit sa notice bio). Mais ce n’est pas tellement sa maîtrise de l’art d’assembler de petits morceaux les uns les autres pour faire de jolies figures qui a retenu notre attention, mais plutôt sa capacité à transformer ce petit capuchon pénien en quelque chose d’aussi large que la sculpture hyperréaliste qu’il en a faite, présentant le prépuce dans toute son envergure. Et oui surprenant, n’est-ce pas…
Vous ne reconnaissez pas la chose ? Voici la version école de boucherie, qui devrait vous aidez à localiser les différentes parties.
Vous vous dites, whoaw, il m’en faut un pour en faire soit un très beau luminaire en plaçant une ampoule discrètement à l’arrière, ou même mieux une « peau » pour votre smartphone. Il vous en coûtera tout de même la modique somme de 1000 $. Mais votre achat sera aussi un acte d’engagement car vous financerez ainsi Foregen, un programme de recherche pour permettre la régénération du prépuce.
Le tout est expliqué de manière très didactique dans cette vidéo :
Ne peindre qu’avec le bout du pinceau !
Un autre artiste défenseur des prépuces est l’artiste canadien Glen Callender, fondateur de rien de moins que le Canadian Foreskin Awareness Project (CAN-FAP).
Sa technique artistique qui a pour ambition de devenir un nouveau mouvement dans l’art révolutionnaire sexuel, est fortement inspirée de nos amis Brent Ray Fraser : et Pricasso, sauf que lui (et la notion importante en fonction de la taille du pinceau), ce n’est pas avec sa bite mais seulement avec son prépuce qu’il réalise de beaux tableaux. Évidemment c’est plus abstrait que les deux autres, mais ça a son charme.
Toute la technique en vidéo :
Et quid, me direz-vous, du prépuce comme matière première ? Et bien ce sera le sujet de notre prochain article, et autant vous prévenir, pour être choquant, ce sera choquant, mais bon, vous êtes sur Shockyou, aussi !!!