… Ou peut-être que si ? On s’en fout …
Ce cheval sans nom, sobrement baptisé « cheval de bataille« , n’aura connu de gloire qu’une fois mort et empaillé, suspendu par des sangles dans un abris-bus genevois. C’était en 2013. Une oeuvre de Maya Bösch et Régis Golay, dont le but « n’est absolument pas de choquer« , disaient-ils … bah c’est raté ! Ca Shock ! Un max … Et si cet étalon suisse n’a pas de nom connu, il a en tous cas sa place sur Shockyou, assurément, pour la postérité. Oui môssieur ! Oui madame !
Puis, une sangle à lâché. Le cheval au départ dignement (ah ah ah) suspendu s’est retrouvé sur le cul et pendu, étranglé par sa sangle et les pieds ligotés …
Une deuxième mort, en somme …
Même pas original !
Mais l’idée du cheval suspendu, ce n’est pas nouveau. Déjà en 1996, l’artiste italien Maurizio Cattelan a suspendu un cheval mort, ici la « Ballade de Trotski » (notez que ce cheval-ci à un nom, lui au moins !)
Puis, un an plus tard, il créait « Novecento », encore un canasson crevé suspendu, cette fois à un des hauts plafonds peints du Château de Rivoli.
L’art est-il un éternel recommencement ? On espère en tous cas que les suivants seront un peu plus créatifs. Peut-être une vache ? Un hippopotame ? Un dromadaire ?
Et si la vie n’a pas de prix, un cheval mort en a un … « La Ballade de Trotski » a été vendue par Sotheby’s en 2004 pour 2,08 millions de US$. Voilà qui doit faire son plus bel effet dans le salon du riche et secret acquéreur … SHOCKYOU !!!