Do

Do

Écrit et réalisé par Marc Lahore
Produit par Broken Production et Julien Savès
Acteurs: Pierre Benoist, Maia Levasseur-Costil, Antoine Guiraud

– La qualité chère madame, la qualité…
C’est sur cette phrase que nous pourront conclure cet article. Mais, il est évident que nous devons commencer par citer cette phrase au début de cette chronique, car il s’agit bien d’un film de qualité, et pas des moindre.
« Dominique ? Ha ouais, Do. Un mec bien, Do. Qui bosse auprès des sans-abri. Toujours la patate. Je sais pas trop ce qu’il fait de ses journées, mais… bah. C’est un mec bien, Do. Un mec bien. »

Voilà à quoi pourrait se résumer le syno de ce charmant petit film. Réducteur vous me direz. Certes !
C’est pour cela qu’il faut attentivement le regader et comprendre l’éventuel message qu’a voulut passer Marc Lahore (réalisateur de cette pépite) sur fond d’humour plus charbonneux qu’un mineur de fond créer par Victor Hugo…Ouais j’avoue que là, je vais un peu loin dans mon délire…

Écrit et réalisé par Marc Lahore, co-produit par la génialissime Broken Production à qui on doit également le splendide Francis Caïbrel et Julien Savès que je salut et remercie au passage pour sa contribution, l’aventure Do a été financé par la plateforme de financement participatif Ulule.
C’est avec un petit budget, des moyens conséquent et une bonne humeur manifeste que l’équipe a mis au monde ce bijoux.

Qu’est ce que Do au fait ?

Do, peut être perçut comme un savant pamphlet opposant différente classes sociale. A quoi servent nos chers sans abris ? Qui se soucis d’eux ? Différente ONG blablabla… Bref, nous n’allons pas nous embarquer dans une analyse cinématographique bourgeoise à la sauce « Le Cercle » pour qui un film mainstream ou trop transgressif fait figure d’étron de bas étage, pour nous vendre des films ouzbék d’une manière on ne peut plus fallacieuse. Non…Jouer la carte d’un Frédéric Beigbeder calamiteux n’est pas le but. On n’est pas pas chez Canal non plus.

Do c’est une génial satire où l’humour noir est monté sur un pied d’estale. Le 10ème degré est roi…Mais pas que. Il faut tout de même reconnaître qu’un message fort y est glissé, du genre…Que faire de nos SDF ? Tout le monde a sa place dans notre société. Après…le modus operandi pour y parvenir…on peut en faire fi ! Ce qui compte, c’est le résultat ! Et quel résultat, quand au final un magnifique sourire apparaît sur le visage d’un bambin, les yeux pétillant de bonheur d’être chez Do pour son anniversaire…Manger de bon burger bien de chez nous, bien français….

« La qualité chère madame, la qualité »…Cette phrase est mine de rien le porte étendard ce cette œuvre incontestable du cinéma de genre.

Le gore, l’humour, mais aussi une certaine tension palpable, un brin malsaine s’installe durant la scène de préparation de nos trois compères qui sont Do, Vince et…Babette…
Babette…Sacré personnage aussi. Pas un mot sort de sa bouche de sa première apparition jusqu’à sa dernière scène…Hormis son souffle haletant après son forfait. Le regard fou…assassin, emplit de tout ce qui peut se faire de mauvais dans l’âme humaine. Ça sera pour nous sans doutes le personnage le plus malsain de tout le film finalement…
Vince, quant à lui est plutôt guilleret, bavard, un peu kéké sur les bords à jouer aux Bruce Lee de fin de semaine..Mais, on remarquera aussi que sa conscience est bel et bien présente, à contrario de Do et Babette…. Comme on le remarquera à la fin de cette scène digne des plus belles tueries de l’histoire du cinéma, on peut lire dans ces yeux quand il voit cette démoniaque Babette s’acharner sur le future Double cheese sauce poivre….
Donc, pour conclure, Marc Lahore et son équipe, frappent fort, très fort.
Et oui… Ça se passe comme ça chez…Do.

Ps : Les dernières notes du générique de fin, ont fini de m’achever…Un grand merci pour cet instant de rire !

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