The Herd
Réalisation Melanie Light
Angleterre
2014
Acteurs: Pollyanna McIntosh, Victorian Broom, Charlotte Hunter
Palmarès: London Independent Film Festival, Russian Horror Award, Festival Courts Mais Trash Belgique.
Synopsis:
Un nombre de femmes est enlevées et sont victime d’une forme de traite. Elles se retrouvent emprisonnées dans une sordide installation médicale.
Pour Paula, sa survie ne dépend uniquement qu’a son statue de femme… Toute éventualité d’évasions, sont vaine et se retrouve contrainte à une vie de servitude plus que barbare pour un être humain femme… endosser le rôle de « vache laitière ».
Ce court métrage a été de nombreuse fois été refusé dans certains festivals car jugé trop.. « politique » et ou voir trop « violent ».
The Herd, est le premier film qualifié de vegano-feministe.
Quand le veganisme frappe fort…
On pourrait vulagairement qualifier ce film de pro vegan ou d’une quelconque méthaphore réductrice, mais The Herd est bien plus que cela. Du moins pour les aficionados. Pour le reste de la plèbe, c’est à dire vous cher lecteurs, vous pouvez réduire ce film en un très long spot publicitaire…
Qui mine de rien pourrait en être un ! Un film éducatif vraiment percutant…
Effectivement, la femme est réduite au rôle de vache à lait…les tortionnaires à celui de fermiers etc etc etc.…
De mon point de vu, et surtout de ce que j’ai pu voir en visitant une exploitation laitière, ce court métrage montre réellement ce que nos amies les vaches peuvent endurer, hormis quelques détailles que Melanie pose dans son film comme :
(ATTENTION SPOIL) la scène de l’accouchement dont le nouveau né à le malheur d’être un garçon et fini dans une cuve d’acide…Et oui…les garçons ne donnent pas de lait… donc inutile pour l’exploitation. Quoi que…dans certaines exploitations, cela peut tout aussi bien se passer.
Quid de la réalisatrice Melanie Light ?
Un parcours complet pour cette femme qui fait preuve de talent dans ce film. Depuis 2007, elle porte plusieurs casquette. Quatre court-métrages plus tard et quelques clips vidéo elle obtient son dernier film The Herd – cette pièce, est la plus forte jusqu’à présent de tout ceux présentés lors des festivals.
Toujours montré comme le premier film d’épouvante de féministe végétalien, il reflète le style de Melanie, un caractère féminin très fort luttant contre le monde patriarcal nous entourant chaque jours. Mais, The Herde ce n’est pas uniquement un film montran du doigt notre société patriarcale aux limites phallocrate, c’est également un cri accusateur dénonçant de manière ultra violente les industries laitières.
Il est aussi intéressant de noter qu’après le tournage de The Herd, et également durant le tournage, une partie de l’équipe à viré sa cuti…Traduction : certains sont devenue végétalien et d’autre ont littéralement arrêté de consommer du lait sous toute ses formes. C’est dire l’impact incommensurable qu’a eu le court mét’ de Mélanie.
Nous noterons également la présence de Pollyanna McIntosh (qui est aussi manequin dans le rôle de l’infirmière(plutôt sexy mais néanmoins froide). Bon…Je ne vais pas vous énumérer encore une fois tout les rôles qu’elle a endossé je l’ai déjà fait lors de ma critique du long métrage Let Us Prey. C’est un rôle qui lui va à ravir. Bien que Pollyanna soit dotée d’une grande beauté, celle-ci se révèle très atypique et lui convient parfaitement. L’air stricte, glacial de la belle écossaise ne font que donner énormément de cachet à son personnage.
Melanie tourne en ce moment Covetous – un film dont l’écriture est basée sur le personnage d’ Emma qui se trouve jeté dans une société brutale est sans issue, semblable aux nombreux institue où elle à vécue durant son enfance. Ce film reflète la violence du monde dans lequel nous vivons. Il est tourné dans la ville de Southampton d’où est originaire Melanie Light.
Voilà. Melanie Light est une artiste engagée et sait nous le montrer à travers ses films avec intelligence et efficacité percutante.
Côté technique, The Herd nous montre le génie dont à fait preuve l’équipe de tournage et post-production. La qualité de la photographie qui nous montre un aspect hautement insalubre, constrictif de cette étable à humain. La partie gore, quant à elle, n’est pas réellement présente, mais palpable. Les plans qui nous paraissent sanguinolent voir insuportable pour certain, n’est autre que la scène de l’accouchement et à la limite, le générique de fin.
Force est de constater que le gore n’est vraiment pas nécessaire pour ce film, ça donnerait un caractère putassier et ferait en sorte que le court mét’ perde tout son essence.
Je vais vous poser une question mesdames et messieurs également, vous seriez prêt à mettre combien pour paraître plus jeune ? Jusqu’où seriez vous prêt à aller ? Que metteriez-vous en jeu ?
Il est inutile de vous dire que bon nombre d’animaux paient un lourd tribu pour que de sales greluches frippées retrouvent leurs beauté d’antant…Leurs jeunes années où elles se faisaient encore sauter dans les grange avec Gérard le garçon de ferme au regard libidineux….
Voilà ce que dénonce entre autre ce film.
Pour clôre ce billet, je vais remercier Melanie Lights pour sa contribution et la patience dont elle à fait preuve à mon égard (et ouais…des fois je pigeait pas tout ce qu’elle disait ^^ )
Et surtout n’hésitez pas à suivre cette superbe cinéaste qui est incontestablement accomplie !
Merci !