Adrian Parsons : Shrapnel ou l’art de se couper le prépuce

C’est beau un prépuce

Nous l’avons vu précédemment, l’art du prépuce peut se décliner sous forme d’humour, de militance voire même prétendre au statut de révolution dans l’art sexuel. Il peut même se faire très esthétisant, comme ces réalisations gland ées (héhé) sur tweeter et réunies sous le titre de Fractal Foreskin :

 

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L’art masochiste

Parmi toutes les catégories d’artistes, ceux qu’un peu secrètement on préfère ici, ce sont les artistes masochistes.
On se souvient de :

  • Yang Zhichao qui s’était fait marquer au fer rouge, sans anesthésie, ça va de soit, son numéro d’identification personnel,
  • He Yunchang, s’était fait entailler à vif le torse sur une distance d’un mètre pour célébrer la démocratie,
  • David Nebreda, adepte des couteaux et aiguilles,
  • Et le champion de la catégorie : Piotr Pavlenski qui s’était notamment cloué littéralement le scrotum sur la Place Rouge (il s’est aussi cousu les lèvres et coupé un bout d’oreille).

Et il n’y avait pas de raisons pour que ce bout de peau champion de la dernière goutte dans le calbute, ne soit pas lui aussi objet d’attention pour l’un de ces douloureux artistes.

D’autant plus que l’art mutilatoire semble être très très tendance et à avoir un bel avenir devant lui, comme nous l’a tout récemment démontré Karim Boumjimar, alias Beige, artiste de 18 ans qui s’est fait retirer les tétons et le nombril (dont il a fait faire un pendentif), le tout pour faire sa Mona Lisa qui n’a ni sourcils, ni cils (dixit l’artiste) :

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Faire don de soi pour l’art

Mais revenons au chapeau de popol. Si David Nebreda l’avait déjà transpercé de part en part avec des aiguilles :

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Notre champion, lui a encore franchi un prépuce de plus. L’homme, ben oui la nature est ainsi faite qu’elle refuse à la femme le plaisir de la mutilation prépucienne, se nomme Adrian Parsons.
Fin avril 2007, une galerie organise en marge de la prestigieuse et très courue foire d’art ArtDC à Washington DC, une exposition durant laquelle Parsons doit réaliser une performance en live intitulé : SHRAPNEL et les spectateurs vont en avoir pour leur argent.
Car Adrian a décidé de s’auto-circoncire à l’aide d’un couteau suisse, ce qui est plus sympa qu’un scalpel, et de plaquer son prépuce sur l’un des murs de la galerie. Et c’est ce qu’Adrian fit :

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