Enrique Gomez De Molina pratique la taxidermie hybride et a été condamné en 2012 à 20 mois de prison aux états-unis pour importation illégale de parties d’animaux exotiques. Animaux que le taxidermiste assemble entre-eux afin de réaliser des croisements imaginaires entre les espèces. Voici une traduction (merci au Père Joseph pour le coup de pouce) de la façon dont l’artiste présente son travail d’empailleur.
« L’impossibilité de mes créatures me procure de la joie mêlée à de la tristesse. Le sentiment de joie m’envahit quand je vois et que je ressens la Fantaisie de mon œuvre, mais il se mêle à la tristesse de savoir que nous sommes en train de détruire toutes ces choses merveilleuses. »
Merveilleux, oui … et le résultat est surprenant mais … un peu inquiétant … Voyez donc :
Depuis ses ennuis de justice, je ne trouve plus aucune trace de ce Gomez de Molina (sauf l’une ou l’autre expo en 2013 mais rien depuis ) … La prison aura-t-elle eu raison de son art ?
Et à propos de taxidermie hybride, je vous invite à (re)découvrir les œuvres très spéciales et très choquante de Xiao Yu … Beaucoup moins féériques que les animaux de de Molina … (sauf si on trouve qu’un fœtus auquel on a greffé des ailes de mouette ramassée dans une poubelle a quelque chose de féérique, bien entendu …).